Foire aux Questions

Le concept MOKA est né dans l’esprit du Docteur Alain Mestrallet, qui, après dix années d’étude de la médecine occidentale et 15 ans de pratique quotidienne, découvre la médecine chinoise ancienne (MCA). Refusant d’abandonner son acquis de départ, il met au point une méthode capable de marier systématiquement ces deux médecines synergiques, donnant naissance à la méthode MOKA.

Quand le Docteur MESTRALLET a rencontré le Professeur J.A. LAVIER. Ce fut pour lui la révélation de ce qu’il attendait : une « médecine totale » selon le titre même du livre princeps de son maître.

Les idéogrammes primitifs gravés par les pères fondateurs de la médecine chinoise ancienne associant l’image, la métaphore et le symbole structurent un système de pensée  trinitaire englobant la réalité, l’abstraction et la subtilité.

Trois week-ends ouvrent la porte sur l’infini variété des secteurs cardinaux de la physiologie : le corps, l’âme et l’esprit.

Comme toute médecine, MOKA connait des limites, néanmoins la pratique quotidienne de ce mariage entre la médecine scientifique et la médecine primitive chinoise repousse ces limites à l’extrême.

A cette objection classique on pourrait être tenté de répondre : quelles pathologies organiques, même les plus sévères, n’ont-elles pas d’origine fonctionnelle ? En pratique MOKA tente d’apporter une réponse « moderne » aux « affections de tous les temps et plus particulièrement aux pathologies auto-immunes chroniques et inexpliquées qui se multiplient depuis leur identification récente par la médecine occidentale.

MOKA est construite autour de la collaboration permanente de la Médecine occidentale et d’une forme très particulière de la Médecine Chinoise primitive. Elle n’exclue aucune médecine capable d’aider les patients. L’acupuncture classique, l’homéopathie, l’ostéopathie, la naturopathie,  pour n’en citer que quelques unes  ont leur place dans tout plan diagnostique et thérapeutique, bien qu’elles sortent, au sens stricte du concept de Moka.

MOKA n’est pas une « médecine intégrative » (MI) : la MI est un concept né aux Etats-Unis dans les années 1990 et développée par les docteurs David Eisenberg et Andrew Weil. La médecine intégrative conjugue médecines conventionnelles et complémentaires. MOKA s’en rapproche donc, mais affirme au-delà de cette synergie la possibilité pour la méthode empirique développée par la Médecine Chinoise Ancienne de montrer la voie pour une guérison globale du corps / âme / esprit, vérifiable au niveau du comportement de ses bénéficiaires.

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La médecine chinoise traditionnelle appelée plus communément l’acupuncture classique est une médecine extrêmement puissante mais très sophistiquée et par là même difficile à  associer avec la médecine occidentale classique. De fait, la plupart des bons acupuncteurs font rarement, voire pratiquement jamais, appel à des références occidentales.
En somme, l’intérêt premier de la médecine chinoise ancienne est sa sobriété qui en fait une médecine utilisable en permanence dans un cabinet de médecine normal,   par tout médecin, voire tout thérapeute, habitué aux diagnostics et traitements occidentaux classiques.

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A priori il ne devrait pas y avoir de différence. Toutes les deux sont des médecines chinoises mais l’acupuncture classique est la forme de la médecine chinoise la plus répandue au monde. Pratiquée aussi bien en Chine qu’en Occident par des milliers de thérapeutes, elle jouit d’une notoriété méritée du fait de son efficacité. La médecine chinoise ancienne s’en différencie par son souci de s’intéresser plus aux malades qu’aux syndromes, par son impact sur l’histoire du patient, facteur considérable dans l’étiologie de beaucoup de maladies, surtout les plus compliquées. Par maladies compliquées, on pourrait citer le cancer, les maladies auto-immunes, les troubles liés au terrain, notamment dépressif, inflammatoire, anxieux, intolérant, allergique… De ce fait la médecine chinoise ancienne aborde des secteurs où toutes les médecines classiques montrent leurs limites. Toutes évoquent le concept de terrain, beaucoup cherchent à le modifier. Peu s’avèrent capables de le transformer.

Commençons d’abord par ses points faibles, ils sont rares mais incontestables, la médecine chinoise ancienne n’est pas particulièrement à l’aise avec les urgences, type septicémie, défaillance cardio-respiratoire, état de mal asthmatique, crise d’épilepsie, traumatisme physique… Encore que… elle sache soulager ce genre de désordre.

Par contre, la MCA a toute sa place dans les maladies trainantes, récidivantes, chroniques, rebelles voire inexpliquées. Cet intérêt pour les pathologies complexes, la médecine chinoise le détient de sa capacité de traiter non seulement le terrain mais aussi l’histoire de la maladie et particulièrement l’histoire de la personne malade.

En prenant en compte toutes les dimensions de l’homme, son corps, son âme et son esprit, la médecine chinoise peut accéder à des secteurs où l’acupuncture classique, la médecine occidentale officielle et toute autre médecine sont en difficultés.

La formation MOKA comporte 3 week-ends de formation théorique (FT), complétée par une formation pratique (FP) qui se déroule dans le cabinet médical d’un formateur MOKA.

En outre une formation complémentaire idéographique (FI), consacrée au décryptage des idéogrammes primitifs, donne accès non seulement au vocabulaire médical conçu par les pères fondateurs de la médecine chinoise ancienne (MCA) mais aussi à leur système particulier de raisonnement.

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La formation théorique (FT) comporte trois week-ends répartis sur un trimestre. Elle est particulièrement intense et limitée à des groupes de 10 participants au maximum par session.

• Vous pouvez également vous rendre sur la page “Formations” afin d’en savoir plus.

Réservée aux praticiens ayant terminé la formation théorique, la formation pratique se déroule au cabinet médical des responsables de la FT, pendant une journée complète de consultation.

Elle comporte une initiation progressive aux gestes diagnostiques et thérapeutiques propres à la MCA, intégrés avec leurs équivalents occidentaux.

Le nombre et le rythme de ces journées sont répartis selon un programme personnalisé fixé par le formateur et son stagiaire.

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Réservée aux praticiens ayant terminé la formation théorique, la formation pratique se déroule au cabinet médical des responsables de la FT, pendant une journée complète de consultation.

Elle comporte une initiation progressive aux gestes diagnostiques et thérapeutiques propres à la MCA, intégrés avec leurs équivalents occidentaux.

Le nombre et le rythme de ces journées sont répartis selon un programme personnalisé fixé par le formateur et son stagiaire.

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• La Formation Théorique complète implique 3 week-ends de 14h répartis de 9h à 19h le samedi et de 9h à 13 h le dimanche
• La Formation Pratique  comporte au minimum 5 journées de consultation de 9h à 19h.
• La Formation Idéographique particulièrement intense se contente de 2 journées de 9h à 17h.

Ces horaires incluent idéalement le partage  du repas de midi lieu d’échange privilégié entre participants.

NON. Moka dont la certification est en cours, ne peut délivrer qu’une attestation de formation et de règlement qui peut être prise en compte par l’administration fiscale au titre de frais professionnels, mais elle n’est pas remboursable au titre de la formation continue.

Attendez-vous à être déconcerté.

Médecine en devenir,  la MCA concentre l’essentiel de son action sur la réactivité des 360 points chinois classiques perçus comme des unités fonctionnelles interdépendantes

Les méridiens, les organes, le système des 5 éléments, la prise du pouls y figurent à l’état de germes. La notion de syndrome lui est même étrangère. Elle néglige la maladie au profit de l’individu unique programmé pour l’harmonie.

MOKA a pour but de former uniquement des professionnels de santé. Tout individu intéressé peut néanmoins s’inscrire aux conférences annuelles organisées autour des thèmes généraux (l’énergie, le YIKING, …).

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La MCA constitue une médecine générale concernant tout individu de 7 à 97 ans. Seuls les enfants de moins de 7 ans ne relèvent pas systématiquement de la MCA. Leur physiologie  énergétique spécifique implique un type particulier d’intervention, centré sur des points spécifiques de la colonne vertébrale

Oui sans problème.

Tout dépend de la situation. Pour toute personne en bonne santé, désirant la conserver, une séance de diagnostic et traitement par an ou tous les deux ans est justifiée et le plus souvent suffisante. Par contre, après un traitement de MCA bien conduit et efficace, quelqu’en soit le motif il est assez souvent utile de faire un bilan 3 ou 6 mois après le traitement et d’entretenir voire corriger le résultat. Le rythme doit être  précisé lors de la décision thérapeutique initiale. En pratique, la majorité des désordres se contentent de trois séances thérapeutiques.

Redécouverte par un gynécologue la MCA n’est pas sexiste ! Les hommes sont les bienvenus ! Habituellement l’organisme masculin plus « physique » s’exprime moins que celui de leurs compagnes. Plus pudique, le discours de leurs points chinois est moins clair. De ce fait, diagnostic et traitement sont chez certains d’entre eux paradoxalement plus délicats à mettre en œuvre. Leur nature YANG s’exprime volontiers en mode YIN.

La médecine chinoise ancienne est une médecine des maladies plutôt chroniques, répétitives. Elle est néanmoins capable de répondre très rapidement en cas de problème urgent.  Pour bien comprendre comment la médecine chinoise intervient dans le long terme, il suffit de savoir que la plupart des points chinois traités  en profondeur travaillent pendant  21 jours après toute intervention thérapeutique à leur niveau. Cette action à moyen terme est prolongée par la mise en œuvre des mécanismes automatiques de l’homéostasie naturelle.

A priori une piqûre avec une aiguille fine, stérile et  à usage unique est peu douloureuse. Certains points cependant sont connus comme étant désagréables. Prévenir avant d’intervenir suffit le plus souvent à rassurer.  La moxibustion, quant à  elle, est strictement indolore et parfois même perçue comme agréable.

Les capacités diagnostiques et thérapeutiques de la médecine chinoise ancienne en font une médecine généraliste susceptible de prendre en charge tout type de pathologies mais plus particulièrement les pathologies chroniques rebelles et récidivantes. C’est là son intérêt spécifique. Elle complète volontiers l’efficacité de la médecine occidentale vis-à-vis notamment des cancers,  pathologies hormonales, (diabète, thyroïde, dysovulation…). L’originalité de la médecine chinoise ancienne est sa capacité de traiter plutôt les malades que les maladies en intervenant sur la notion personnalisée de terrain.

Comme il est dit plus haut, la médecine chinoise ancienne s’intéresse plus au malade qu’à sa maladie, c’est-à-dire qu’elle traite non seulement les symptômes mais encore ce qui les a provoqués, le contexte dans lequel ils se sont développés. Elle offre un accès spécifique à l’histoire de la personne, son histoire actuelle récente, cause déclenchante de la maladie en cours mais aussi son histoire ancienne et même l’histoire familiale. La génétique et l’épigénétique ont une place prépondérante dans la démarche médicale chinoise ancienne.

De fait pour bénéficier d’un examen chinois de qualité, il faut ne garder que ses sous vêtements car les points chinois majeurs sont répartis sur toute la surface antérieure du corps depuis les pieds jusqu’à la tête. Quelque soit le désordre, l’examen chinois ne se conçoit que complet.

Tout traitement en cours bénéfique doit être poursuivi et complète l’action de la médecine chinoise ancienne. La MCA est une médecine de dialogue qui aime sans réticence partager les améliorations avec tout traitement pratiqué quelque soit son type.

Tout document biologique, radiologique ou autre, facilitant le diagnostic est précieux. Par contre le discours est à la libre disposition de l’intéressé. Tout dire ou ne rien dire est un choix. Néanmoins il faut vous attendre que le corps puisse s’exprimer à votre place et  signaler des désordres que vous souhaiteriez peut-être taire,  ou que parfois vous ignorez ou avez oubliés.

La MCA aime le dialogue. Elle l’enrichit en y ajoutant ce que signale le corps à travers l’examen des points chinois.

Le maître mot en MCA est le respect de l’autre, des autres, et notamment de toute technique capable d’accompagner un organisme naturellement programmé pour l’harmonie.

La MCA sourit de voir quelques mauvais esprits désireux de la cantonner à la bobologie. Elle propose une approche personnalisée à tous, sans exclusion. Seuls, peut-être les enfants de moins de sept ans la mettent en difficulté. A la limite plus le désordre est délicat, rebelle et chronique, plus la MCA donne le meilleur d’elle-même et ce d’autant plus qu’elle peut, et doit être constamment associée à la médecine occidentale classique.