La pandémie qui balaie actuellement le monde entier implique l’homme, la terre et le ciel. La lutte frontale engagée contre le seul virus peut-elle répondre efficacement à cette perturbation globale?
Autrement dit, l’homme atteint dans son corps, son âme et sa spiritualité, peut-il se libérer d’un virus qui l’étouffe, le terrorise, l’isole de ses semblables et lui fait douter du ciel lui-même.
La médecine chinoise ancienne (MCA) peut-elle apporter un remède à un virus aussi évolutif que moderne ? Dans la mesure où à l’heure où nous écrivons ces lignes aucune solution durable et globale ne semble encore se dessiner (la vaccination est essentielle, mais sa couverture et sa protection dans la durée ne nous sont pas encore connues), il ne nous semble pas excessif d’affirmer que la MCA puisse proposer un embryon de réponse avec le point 22VC.
Ce point trop souvent négligé par les médecins chinois eux-mêmes (sic !), nous semble mériter toute notre attention pour deux raisons :
- De par sa localisation :
- situé à la base du cou ; entre thymus et thyroïde, entre le champion de l’immunité et le responsable de la vitalité (voir image ci-contre)
- De par les deux idéogrammes chinois qui l’identifient (TIAN et TU) :
- TIAN : désigne le Ciel, générateur de l’ordre cosmique. En rétablissant le lien entre l’homme et son ciel, 22VC point « fenêtre du Ciel », réintroduit l’individu dans ses repères, dans sa place dans l’univers.
- TU : en montrant un chien de garde, capable de différencier l’invité de l’intrus agressif, apporte au système immunitaire sa capacité discriminatoire d’accueillir l’ami, et de dissuader l’ennemi.
Stimulé par la chaleur dégagée par l’armoise portée à incandescence (moxibustion), le point 22 VC pourrait jouer le rôle de porte d’entrée, permettant d’intervenir directement et à court-terme contre tout agent pathogène (quelle que soit sa nature : virale, microbienne, bactérienne, parasitaire), mais également indirectement et à long-terme dans le but d’aider l’individu à se redresser après avoir été déstabilisé par le choc émotionnel induit par l’isolement et par la conscience nouvelle de sa responsabilité universelle.
Sans aucun doute, cela reste pour l’heure une hypothèse, mais la simplicité de sa mise en œuvre, et l’observation des résultats positifs de son application clinique au sein de notre cabinet depuis maintenant près d’une année nous incite à espérer que celle-ci puisse devenir projet d’étude clinique observationnelle, actuellement en cours de validation ; permettant de voir confirmer certains des paramètres précités malgré les limites excluant le recours à l’étude randomisée (impossibilité de faire de groupe contrôle uniforme). Tout médecin souhaitant y participer peut contacter le secrétariat (via la formulaire de contact) pour obtenir le dossier et le protocole de l’étude en cours.